personne : Chapitre de la collégiale Saint-Pierre (Remiremont, Vosges)

Général

Type de personne

Personne morale / Institution

Nom principal

Chapitre de la collégiale Saint-Pierre (Remiremont, Vosges)

Abbaye Saint-Pierre de Remiremont (620-1790)

Nom secondaire

Abbaye de Remiremont

Abbaye Saint-Pierre de Remiremont

Abbaye Saint-Pierre (Remiremont, Vosges)

Remiremont, Abbaye Saint-Pierre de

Abbaye du Saint-Mont (Remiremont, Vosges)

Chapitre de Remiremont

Chapitre de l'église séculière de Remyremont

Chapitre des dames chanoinesses et comtesses de Remiremont

Chapitre des nobles dames de Remiremont

Chapitre du collège de Remiremont

Chapitre séculier de Saint-Pierre de Remiremont

Collégiale Saint-Pierre (Remiremont, Vosges)

Collégiale de S. Pierre de Remiremont

Eglise collégiale et séculière de St-Pierre de Remiremont

Saint-Pierre (Abbaye)

Nom attitré

Remiremont, Saint-Pierre (F).

BMF - Bibliothèques médiévales de France

Date de naissance

620

Date de mort

1790

Sexe

Femme(s)

Commentaire

Abbaye fondée vers 620 par Sagoberge, fille d'un seigneur local et saint Romaric. La règle bénédictine y fut adoptée à la fin du VIIIe siècle, mais les 72 religieuses (obligatoirement nobles) adoptèrent progressivement une vie plus séculière, comme celle des chapitres collégiaux. Vers 1580, l'abbesse Barbe de Salm alla jusqu'à Rome pour faire séculariser définitivement Remiremont. Mais les religieuses furent longtemps qualifiées indistinctement de moniales ou de chanoinesses, que ce soit avant ou après cette date

Corps notice BMF

Fondée par Romaric, un moine de Luxeuil, et Amé vers 620 comme monastère double régi par la règle de saint Colomban, l'abbaye devint une communauté de femmes dès le début du 8e siècle, adoptant la règle bénédictine vers 817-818 (concile d'Aix-la-Chapelle). Après la destruction de l'abbaye par les Hongrois au 10e siècle, une communauté de chanoinesses nobles qui se réclamait toujours (mais théoriquement) de la règle de saint Benoît, fut établie dans la vallée ; la sécularisation fut certainement reconnue à la fin du 11e siècle par l'empereur Henri IV qui prit Remiremont sous sa protection. Mabillon et Ruinart y ont séjourné en 1696, au retour d'Alsace, mais ne mentionnent pas de manuscrit ; Martène et Durand n'y sont pas passés. - Vosges. Parisse, 1980; Parisse (Michel), « Les livres de l'abbaye de Remiremont en 1365 et la vie intellectuelle des religieuses au Moyen Âge », dans Remiremont, l'abbaye, la ville : actes des journées d'études vosgiennes, Remiremont, 1980, réunis par Michel Parisse, Nancy, 1980, p. 71-87.