Le manuscrit portant le nom de "Bibliotheca Colbertina" au titre courant appartient à la collection des travaux rédigés par le Père Jacques Échard (1644-1724) - bibliographe et historiographe dominicain -, en vue de la publication des Scriptores ordinis Praedicatorum (commencée par Jacques Quetif et achevée par Échard ; 1719-1721). Cette série des pièces, conservée par les Archives Nationales sous la cote M//801/A, n° 1 à 14, contient les résultats du travail du Père Échard dans diverses bibliothèques de Paris où il a pu étudier les manuscrits in situ. Le document coté AN, M//801/A, n° 2 est un recueil de 58 cahiers non reliés formant un total de 470 pages. Il est organisé de la même manière que la liste des manuscrits de la Bibliothèque du Roi rédigée par le P. Échard pour le projet de Scriptores ordinis Praedicatorum. Il recense les manuscrits latins et français de la Bibliotheca Colbertina et un manuscrit grec ; la plupart sont médiévaux. Les dates de consultation des manuscrits par le P. Échard ne sont pas systématiquement précisées ; les plus fréquemment mentionnées sont 1703 et 1710 mais trois cahiers du recueil sont antérieurs (datés de 1678, 1681 et 1690). Les cahiers ne sont pas toujours liés entre eux par leur contenu. À la fin de l'ensemble sont placés trois census des manuscrits de la bibliothèque de Colbert concernant les Dominicains ; ils sont datés de 1681, 1688 et 1703. Les descriptions des manuscrits contiennent la cote, la description physique, les incipits/colophons, les informations sur la reliure, les mentions de provenance et des commentaires (observations sur l'auteur et le texte, comparaison avec d'autres manuscrits d'un même texte, etc.). Notices décrivant les autres documents de la collection des travaux du Père Échard, à l'exception de "Bibliothecae Angliae" (M//801/A, n° 7), à consulter ici: - Paris, Bibliothèque du roi - 1703; - Paris, Navarre, collège - 1700? ; - Paris, Couvent O. E. S. A. (H) - avant 1719 ;  

1678  

(et après)

1678 et après  

Paris, AN, M//801/A, n° 2  

Anastasia Shapovalova, 2015