Inventaire: Jérusalem, Saint-Sabas 1834
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"Inventaire: Jérusalem, Saint-Sabas 1834" dans la base RIMG (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/RIMG.php/112365). Consultation du 23/11/2024.
01/09/1834
19e s.
Cet inventaire se trouve dans le ms. Jerusalem, Patriarchikê Bibliothêkê, Hagiou Saba 391. L’inventaire se trouve dans une note au f. 205 d’un ms. en papier, datée du 11 janvier 1582 (f.204), qui transmet des canons à la Vierge rédigés par Jean Damascène. (PAPADOPOULOS-KERAMEUS, II, 1963, p. 518).
Dans la note en question, rédigée le 1er septembre 1834, un hiéromoine crétois du nom de Joasaph, signale que le manuscrit en question transmet une œuvre authentique de Jean Damascène (γνήσιον ποίημα τοῦ ὁσίου πατρὸς ἡμῶν Ἰωάννου τοῦ Δαμασκηνοῦ). Les autres manuscrits transmettant des écrits du même auteur qui se trouvent à la [[laure de Saint-Sabas (ὁποῦ εὑρίσκονται ἐδῶ εἰς τὴν λαύραν τοῦ ἁγίου Σάββα) sont, dit-il, abîmés (διεφθαρμένα) : parmi ceux-ci, il y a un qui porte une note selon laquelle il a été corrigé (ἐδιωρθώθη) par un certain Seraphim (παρὰ κάποιου Σεραφίμ). Joasaph dénonce l’activité de ce personnage, en la qualifiant d’ânerie (ἀνοησία) qui émane d’une fierté démesurée (ὑπερηφάνεια) : Seraphim aurait plutôt abîmé et non pas corrigé (πλὴν ἔπρεπε νὰ εἰπῇ ὅτι διεφθάρη καὶ ὄχι διωρθώθη) ledit manuscrit, ayant osé intervenir dans le texte d’un tel Père de l’église (νὰ βάλλῃ χέρι εἰς βιβλίον τοιούτου μεγάλου πατρός). Le manuscrit auquel Joasaph se réfère a de bonnes chances d’être le ms. Jérusalem, Patriarchikê Bibliothêkê, Hagiou Saba, 399. Séraphim, actif aux alentours de 1675, nous est connu également par le ms. Jérusalem, Patriarchikê Bibliothêkê, Hagiou Saba, 536.
Cette note nous fait connaître l’existence de nombre de manuscrits de Jean Damascène dans le fonds de Saint-Sabas, ce qui est conforme avec les indications du catalogue moderne (PAPADOPOULOS-KERAMEUS, II, p. 844) ; en même temps, elle pose un autre regard sur l’activité de Seraphim, dans la seconde moitié du 17e s., dont plusieurs manuscrits du fonds de Saint-Sabas ont gardé la trace.
Dans la note en question, rédigée le 1er septembre 1834, un hiéromoine crétois du nom de Joasaph, signale que le manuscrit en question transmet une œuvre authentique de Jean Damascène (γνήσιον ποίημα τοῦ ὁσίου πατρὸς ἡμῶν Ἰωάννου τοῦ Δαμασκηνοῦ). Les autres manuscrits transmettant des écrits du même auteur qui se trouvent à la [[laure de Saint-Sabas (ὁποῦ εὑρίσκονται ἐδῶ εἰς τὴν λαύραν τοῦ ἁγίου Σάββα) sont, dit-il, abîmés (διεφθαρμένα) : parmi ceux-ci, il y a un qui porte une note selon laquelle il a été corrigé (ἐδιωρθώθη) par un certain Seraphim (παρὰ κάποιου Σεραφίμ). Joasaph dénonce l’activité de ce personnage, en la qualifiant d’ânerie (ἀνοησία) qui émane d’une fierté démesurée (ὑπερηφάνεια) : Seraphim aurait plutôt abîmé et non pas corrigé (πλὴν ἔπρεπε νὰ εἰπῇ ὅτι διεφθάρη καὶ ὄχι διωρθώθη) ledit manuscrit, ayant osé intervenir dans le texte d’un tel Père de l’église (νὰ βάλλῃ χέρι εἰς βιβλίον τοιούτου μεγάλου πατρός). Le manuscrit auquel Joasaph se réfère a de bonnes chances d’être le ms. Jérusalem, Patriarchikê Bibliothêkê, Hagiou Saba, 399. Séraphim, actif aux alentours de 1675, nous est connu également par le ms. Jérusalem, Patriarchikê Bibliothêkê, Hagiou Saba, 536.
Cette note nous fait connaître l’existence de nombre de manuscrits de Jean Damascène dans le fonds de Saint-Sabas, ce qui est conforme avec les indications du catalogue moderne (PAPADOPOULOS-KERAMEUS, II, p. 844) ; en même temps, elle pose un autre regard sur l’activité de Seraphim, dans la seconde moitié du 17e s., dont plusieurs manuscrits du fonds de Saint-Sabas ont gardé la trace.
inc. 1834 σεπτεμβρίου 1. Σημείωσαι, ὦ φιλαναγνῶστα, ὅτι τὸ παρὸν θεοτοκάριον....
Personne
Type | Notice | Date | Lieu | Commentaire | |
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a pour autre possesseur
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Jerusalem, Laure de Saint-Sabas (Mar Saba ; Grande Laure) | |||
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a été élaboré(e) par
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Ioasaph le Crétois hiéromoine (19e s.) |
Cahal Taaffe (01/10/2024 11:40)
Cahal Taaffe (02/10/2024 15:48)