Inventaire: Naxos, École Saint-Georges - 1814(b)
Source
"Inventaire: Naxos, École Saint-Georges - 1814(b)" dans la base RIMG (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/RIMG.php/111339). Consultation du 06/10/2024.
Enumération / Inventaire
1814/06/22
L'inventaire se trouve dans le ms.: Athêna, GAK, coll. Zerlentê, dossier 150, 14. L’inventaire se trouve sur deux feuillets classés sous le numéro 14 du dossier n° 150 de la collection de Periklês Zerlentês (1852-1925), savant spécialiste de l’histoire des Cyclades, aujourd’hui conservée aux Archives Nationales de l’État Grec (Γενικά Αρχεία του Κράτους). Ce dossier contient une masse de documents concernant l’île de Naxos aux 17e-19e siècles ; il s’agit de la seconde partie de l’inventaire de la bibliothèque de l’une des écoles de l’île. La première partie est transmise par un feuillet détaché, portant le numéro 15 du même dossier (GAK, coll. Zerlentê 150). Une note en haut du verso du second feuillet donne la date de ce recensement : Ἰουν(ίου) κβ καταγραφὴ τῆς βιβλιοθήκης τοῦ σχολείου. La même note atteste aussi la présence de 55 livres occidentaux, en italien et en latin, de petit et de grand format (55 βιβλία ἰταλικὰ καὶ λατινικὰ μικρὰ καὶ μεγάλα).
Le texte, écrit sur deux colonnes à l’encre noire, est probablement dû à la même main que la première partie de l’inventaire, même si l’écriture est beaucoup plus hâtive. Cette main anonyme recense autour de 120 titres, cités sans suite logique ; une main plus tardive met une croix au crayon devant certains titres, notamment les manuscrits. La description est sommaire et suit dans ses grandes lignes celle de la première partie : ici le bref intitulé, se limitant au nom de l’auteur ou à un titre abrégé, est suivi d’un chiffre indiquant le nombre de volumes, uniquement quand il y en a plus d’un.. Certains titres apparaissent plusieurs fois (comme l’entrée Ξενοφῶν), ce qui suggère que le relevé a été fait dans la précipitation, sans aucune intention de classement ou de rangement du matériel. Il s’agit vraisemblablement d’une bibliothèque d’usage, où les livres changeaient constamment de place.
Leur contenu couvre un riche éventail de thématiques, liées plus ou moins directement à la fonction de cette bibliothèque scolaire : à côté des auteurs classiques (βίοι πλουτάρχου βιβλία 3 ; ὅμηρος ; ἰσοκράτης ; ἀριστοτέλης) et byzantins (βιβλίον πτωχοπροδρόμου ; μανουὴλ μοσχόπουλος ; γεωργίου παχυμέρου), on trouvera aussi des auteurs plus tardifs (μηνιάτης ; πανοπλία δογματική) et d’autres ouvrages théologiques (ἁγιασματάριον μικρόν). Outre les livres grecs, on remarque aussi quelques livres latins, qualifiés de λατινικά (μαθήματα φυσικῆς λατινικόν ; κικέρων λατινικός) ou occidentaux, dits φράγγικα (διδαχὴ φράγγικη). Bien que les livres cités soient dans leur grande majorité des imprimés, les manuscrits, désignés comme βιβλία χειρόγραφα ou tout simplement χειρόγραφα, ne manquent pas : λόγοι ἐκκλησιαστικοί χειρόγραφον ; βιβλίον ρητορικῆς χειρόγραφον ; βιβλίον χειρόγραφα σημειώματα ; φωτίου ἀρχιεπισκόπου βιβλίον χειρόγραφον ; βιβλίον χειρόγραφον ῥεφενδερίου βυζαντίου ; ἱστορικὸν χειρόγραφον ; συνοπτικὴ ὑπόμνησις χειρόγραφον ; διδασκαλία χειρόγραφος μιχαὴλ ψελλοῦ ; γεωμετρία χειρόγραφος.
Ce relevé complète l’inventaire précédent et permet de se faire une idée de ce que pouvait représenter un fonds scolaire d’une île des Cyclades, ici de Naxos, au début du 19e s. Ces 120 entrées, qui viennent s’ajouter aux 52 précédentes, reflètent la richesse de ce fonds lié à l’enseignement. La présence de bon nombre de livres latins ou occidentaux témoigne d’un mélange linguistique révélateur de l’ambiance culturelle des Cyclades au début du 19e s. Cet inventaire doit être mis en relation avec la liste de donation des livres appartenant à Chrysanthos Esôchôridês à l’école du quartier de Saint-Georges dans l’île de Naxos, transmise par le numéro 65 du même dossier de la collection de Periklês Zerlentês : même si l’établissement n’y est pas explicitement nommé, les deux relevés se recoupent de façon substantielle, ce qui suggère que la collection de Chrysanthos pourrait être à l’origine de cette bibliothèque scolaire de l’année 1814.
Le texte, écrit sur deux colonnes à l’encre noire, est probablement dû à la même main que la première partie de l’inventaire, même si l’écriture est beaucoup plus hâtive. Cette main anonyme recense autour de 120 titres, cités sans suite logique ; une main plus tardive met une croix au crayon devant certains titres, notamment les manuscrits. La description est sommaire et suit dans ses grandes lignes celle de la première partie : ici le bref intitulé, se limitant au nom de l’auteur ou à un titre abrégé, est suivi d’un chiffre indiquant le nombre de volumes, uniquement quand il y en a plus d’un.. Certains titres apparaissent plusieurs fois (comme l’entrée Ξενοφῶν), ce qui suggère que le relevé a été fait dans la précipitation, sans aucune intention de classement ou de rangement du matériel. Il s’agit vraisemblablement d’une bibliothèque d’usage, où les livres changeaient constamment de place.
Leur contenu couvre un riche éventail de thématiques, liées plus ou moins directement à la fonction de cette bibliothèque scolaire : à côté des auteurs classiques (βίοι πλουτάρχου βιβλία 3 ; ὅμηρος ; ἰσοκράτης ; ἀριστοτέλης) et byzantins (βιβλίον πτωχοπροδρόμου ; μανουὴλ μοσχόπουλος ; γεωργίου παχυμέρου), on trouvera aussi des auteurs plus tardifs (μηνιάτης ; πανοπλία δογματική) et d’autres ouvrages théologiques (ἁγιασματάριον μικρόν). Outre les livres grecs, on remarque aussi quelques livres latins, qualifiés de λατινικά (μαθήματα φυσικῆς λατινικόν ; κικέρων λατινικός) ou occidentaux, dits φράγγικα (διδαχὴ φράγγικη). Bien que les livres cités soient dans leur grande majorité des imprimés, les manuscrits, désignés comme βιβλία χειρόγραφα ou tout simplement χειρόγραφα, ne manquent pas : λόγοι ἐκκλησιαστικοί χειρόγραφον ; βιβλίον ρητορικῆς χειρόγραφον ; βιβλίον χειρόγραφα σημειώματα ; φωτίου ἀρχιεπισκόπου βιβλίον χειρόγραφον ; βιβλίον χειρόγραφον ῥεφενδερίου βυζαντίου ; ἱστορικὸν χειρόγραφον ; συνοπτικὴ ὑπόμνησις χειρόγραφον ; διδασκαλία χειρόγραφος μιχαὴλ ψελλοῦ ; γεωμετρία χειρόγραφος.
Ce relevé complète l’inventaire précédent et permet de se faire une idée de ce que pouvait représenter un fonds scolaire d’une île des Cyclades, ici de Naxos, au début du 19e s. Ces 120 entrées, qui viennent s’ajouter aux 52 précédentes, reflètent la richesse de ce fonds lié à l’enseignement. La présence de bon nombre de livres latins ou occidentaux témoigne d’un mélange linguistique révélateur de l’ambiance culturelle des Cyclades au début du 19e s. Cet inventaire doit être mis en relation avec la liste de donation des livres appartenant à Chrysanthos Esôchôridês à l’école du quartier de Saint-Georges dans l’île de Naxos, transmise par le numéro 65 du même dossier de la collection de Periklês Zerlentês : même si l’établissement n’y est pas explicitement nommé, les deux relevés se recoupent de façon substantielle, ce qui suggère que la collection de Chrysanthos pourrait être à l’origine de cette bibliothèque scolaire de l’année 1814.
β’μέρος / 1 : εὐαγγέλιον
grec
Naxos
école
latin
Grèce
Anna Lampadaridi (04/07/2024 15:55)
Cahal Taaffe (26/09/2024 15:24)