Inventaire: Athos, plusieurs monastères - 1716-1717
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"Inventaire: Athos, plusieurs monastères - 1716-1717" dans la base RIMG (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/RIMG.php/111250). Consultation du 22/12/2024.
Βίβλων τινῶν ἐκ τῶν πολλῶν καὶ διαφόρων τῶν ἐν τοῖς μοναστηρίοις τοῦ Ἄθωνος κατάλογος / Ἐν τῇ λαύρᾳ τοῦ ἁγίου Ἀθανασίου. Θεοδώρου Μαγίστρου, ἐγκώμιον εἰς τὸν ἅγιον Παῦλον
03/1716 - 1717
L'inventaire se trouve dans le ms.: Bucuresti, Bibl. Academiei Române, 1270, ff. 85-88v (olim Metochion tou Panagiou Taphou 418, p. 153-162). L’inventaire constitue le 11e texte d’un recueil factice de documents autographes de Chrysanthos Notaras. Le manuscrit, autrefois Athêna, Ethnikê Bibliothêkê tês Hellados, Metochion tou Panagiou Taphou, 418, se trouve aujourd’hui à Bucuresti, Bibl. Academiei Române, 1270. L’inventaire est précédé d’une homélie et suivi d’un autre inventaire inédit contenant, selon Sathas, quelques manuscrits de la bibliothèque de Vienne (Sathas, I, 1872, p. 284, n. 1 : information absente chez Papadopoulos-Kerameus, IV, 1963², p. 394 qui ne fait pas la distinction entre les deux inventaires). Ce relevé, effectué vraisemblablement en deux temps, est le fruit du séjour de Chrysanthe au mont Athos en 1716-1717. La datation de ce voyage est mal assurée et les conditions dans lesquelles l’inventaire fut composé restent obscures (Stathi, 1999, p. 72-73).
Notaras nous fait connaître certains livres, manuscrits et imprimés, qui se trouvent dans cinq monastères de l’Athos : Saint-Athanase, Dionysiou, Simonopetra, Vatopedi et Iviron. Pour la laure de Saint-Athanase, Notaras recense cinquante titres dans un premier temps et en ajoute quatre à la fin de l’inventaire ; pour Dionysiou, il mentionne une dizaine de titres ; pour Simonopetra, on n’en trouve qu’un seul : le skeuophylax étant parti, Notaras se trouva dans l’impossibilité de consulter le reste, nous confie-t-il ; pour Vatopedi, il en recense quarante-sept, auxquels viennent s’ajouter trois autres à la fin ; pour Iviron, il donne pour commencer trente et un titres et en ajoute quatre à la fin, dont l’un se trouve déjà dans son relevé initial.
Les livres sont qualifiés de βίβλοι ; pourtant, les titres donnés par Notaras correspondent souvent à des oeuvres particulières et non pas à des codices, ce qui empêche de se faire une idée claire du nombre de livres présents. Les œuvres retenues sont dans leur grande majorité de nature théologique, parfois en traduction, mais la littérature profane et même scientifique y est également représentée. Le degré de détail varie. Les notices sont souvent assez sobres et ne contiennent que le titre, l’auteur et parfois l’incipit avec une présentation plus ou moins détaillée du contenu. On relève également des descriptions plus longues pour des ouvrages qui suscitèrent davantage son intérêt : par exemple, Notaras précise qu’un imprimé contenant des traités théologiques de Makarios d’Ancyre fut imprimé à Iasi et était amputé de certains chapitres (Sathas,I, 1872, p. 275). Le commentaire est souvent étoffé d’appréciations personnelles : par exemple, certains livres sont qualifiés de βίβλοι θαυμασταί (ibid., p. 275-276, 278), certaines lettres d’ἐπιστολαὶ πάνυ ὡραῖαι (ibid., p. 274) et les discours de Métochite de κάλλιστοι (ibid., p. 274) La distinction entre manuscrits et imprimés est rarement explicitée. Si la mention de plusieurs volumes permet de comprendre qu’il s’agit d’un imprimé (par exemple, ibid., p. 278), le terme χειρόγραφον n’est attesté qu’une seule fois, dans la liste supplémentaire des livres d’Iviron où Notaras reprend la description d’un manuscrit grec et latin contenant un traité de Nicolas d’Hydrountos ou d’Otrante (ibid., p. 280, 283).
Le format des livres n’est pas systématiquement précisé : un traité poétique de la laure de Saint-Athanase est traité de πολύστιχος βίβλος (ibid., p. 274), le seul livre décrit pour de Simonopetra est un μεγαλομεγεθες βιβλίον (ibid., p. 276) et à Vatopedi on trouve un βίβλος παμμεγέθης de contenu médical (ibid., p. 276). En revanche, les indications sur le format sont moins rares pour les livres provenant du monastère d’Iviron : on y retrouve les termes récurrents de μέγεθος ou μῆκος, ainsi que la mention du nombre de folios (ibid., p. 279-283).
Notaras nous fait connaître certains livres, manuscrits et imprimés, qui se trouvent dans cinq monastères de l’Athos :
Les livres sont qualifiés de βίβλοι ; pourtant, les titres donnés par Notaras correspondent souvent à des oeuvres particulières et non pas à des codices, ce qui empêche de se faire une idée claire du nombre de livres présents. Les œuvres retenues sont dans leur grande majorité de nature théologique, parfois en traduction, mais la littérature profane et même scientifique y est également représentée. Le degré de détail varie. Les notices sont souvent assez sobres et ne contiennent que le titre, l’auteur et parfois l’incipit avec une présentation plus ou moins détaillée du contenu. On relève également des descriptions plus longues pour des ouvrages qui suscitèrent davantage son intérêt : par exemple, Notaras précise qu’un imprimé contenant des traités théologiques de Makarios d’Ancyre fut imprimé à Iasi et était amputé de certains chapitres (Sathas,I, 1872, p. 275). Le commentaire est souvent étoffé d’appréciations personnelles : par exemple, certains livres sont qualifiés de βίβλοι θαυμασταί (ibid., p. 275-276, 278), certaines lettres d’ἐπιστολαὶ πάνυ ὡραῖαι (ibid., p. 274) et les discours de Métochite de κάλλιστοι (ibid., p. 274) La distinction entre manuscrits et imprimés est rarement explicitée. Si la mention de plusieurs volumes permet de comprendre qu’il s’agit d’un imprimé (par exemple, ibid., p. 278), le terme χειρόγραφον n’est attesté qu’une seule fois, dans la liste supplémentaire des livres d’Iviron où Notaras reprend la description d’un manuscrit grec et latin contenant un traité de Nicolas d’Hydrountos ou d’Otrante (ibid., p. 280, 283).
Le format des livres n’est pas systématiquement précisé : un traité poétique de la laure de Saint-Athanase est traité de πολύστιχος βίβλος (ibid., p. 274), le seul livre décrit pour de Simonopetra est un μεγαλομεγεθες βιβλίον (ibid., p. 276) et à Vatopedi on trouve un βίβλος παμμεγέθης de contenu médical (ibid., p. 276). En revanche, les indications sur le format sont moins rares pour les livres provenant du monastère d’Iviron : on y retrouve les termes récurrents de μέγεθος ou μῆκος, ainsi que la mention du nombre de folios (ibid., p. 279-283).
K. Sathas, Μεσαιωνική Βιβλιοθήκη. Βυζαντινά Ανέκδοτα, Venise, 1872 (Version en ligne), p. 271-284 (source : éditions)
Personne
Type | Notice | Date | Lieu | Commentaire | |
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a été élaboré(e) par
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Notaras, Chrusanthos (v. 1655 - 1731) |
Anna Lampadaridi (04/07/2024 15:55)
Cahal Taaffe (19/11/2024 18:20)