Inventaire: Athos, Kosmas Ivêritês - 1692(a)
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"Inventaire: Athos, Kosmas Ivêritês - 1692(a)" dans la base RIMG (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/RIMG.php/111242). Consultation du 21/12/2024.
ἡ παροῦσα παπαδική σύν τῷ στιχηραρίῳ...
1692/04/
L'inventaire se trouve dans le ms.: Hagion Oros, Monê Ibêrôn 970 (Lambros 5090), f. 119v. L’inventaire se trouve sur le f. 119v d’un manuscrit daté du 27 novembre 1686 (f. Ar), qui transmet une papadikê, un livre de chant à l’usage des prêtres. Ce manuscrit musical, conservé en très bon état et muni d’une belle décoration (Stathis, III, 1993, p. 731) provient de la main du moine Kosmas Ivêritês Makedôn (Κοσμᾶς Ἰβηρίτης ὁ Μακεδών), professeur de musique (μουσικὸς διδάσκαλος). (Zêzimos, 2007) La note avec mention de livres est placée après un τρισάγιον συνοπτικὸν νεκρώσιμον ἐξηγητόν (f. 119) et avant une δοξολογία composée par le copiste et musicien Kosmas (f. 120-122). Dans cette note, datée du mois de mai 1692 (ἐν μηνὶ μαϊῳ αχϞβ), Païsios, higoumène et skeuophylax du monastère d’Ivêrôn (Παϊσιος προηγούμενος καὶ σκευοφύλαξ τῆς μονῆς τῶν Ἰβήρων) recense au total sept codices (ἅπαντα τόμοι ζʹ) musicaux : ceux-ci étaient en possession de Kosmas Ivêritês, et avaient été copiés par ses soins (ὑπήρχων ποτέ διά ἰδίου κόπου καὶ πόνου τοῦ ἐν μακαρίοις μουσικοῦ διδασκάλου παπά κύρ Κοσμᾶ). Ce dernier les légua, par testament (δι’ ἐνδιαθίκου αὐτοῦ παραγγελίας), à son neveu, un moine nommé aussi Kosmas (τοῦ ἀνεψιοῦ αὐτοῦ μουσικοῦ, Κοσμᾶ μοναχοῦ) pour qu’il poursuive sa formation de chantre (γιὰ νά τελειώσῃ τὴν ψαλτικὴν ἐπιστήμην), s’en servant pendant toute sa vie (καὶ χρήσεται ταῦτα ἐφόρους ζωῆς). Après la mort de ce dernier, les manuscrits devraient rester dans le katholikon du monastère Ivêron (μετά δέ τὴν αὐτοῦ ἀποβίωσιν, νὰ εἶναι ἀφιερωμένα τελείως εἰς τὸ καθολικόν). Une formule de malédiction contre quiconque transgresserait ce commandement clôt la note.
Les sept codices (ἅπαντα τόμοι ζʹ), tous de contenu musical, recensés par Païsios, constituent l’objet du legs de du professeur Kosmas à son neveu. La liste s’ouvre avec la papadikê en question (ἡ παροῦσα παπαδική). On trouve un stichêrarion en trois volumes (σύν τῷ στιχηραρίῳ τόμους γʹ), vraisemblablement les actuels Hagion Oros, Monê Ibêron 978 (Lambros 5098), [[https://pinakes.irht.cnrs.fr/notices/cote/24574/|Hagion Oros, Monê Ibêron 979 (Lambros 5099) et Hagion Oros, Monê Ibêron 980 (Lambros 5100). À ceux-ci s’ajoutent un mathêmatarion (μαθηματαρίῳ), sans doute le ms. codex Hagion Oros, Monê Ibêrôn 991 (Lambros 5111), un kratêmatarion (κρατηματαρίῳ) et un heirmologion (εἱρμολόγιον).
Cette liste de donation nous fait entrer dans la petite bibliothèque personnelle d’un moine, maître de musique byzantine, actif dans le monastère d’Ivêrôn dans la seconde moitié du 17e s. (Zêzimos, 2007) Les ouvrages cités constituent en quelque sorte les manuels de base pour l’apprentissage de l’art du chant ecclésiastique, qui est même qualifiée de ἐπιστήμη. Kosmas tient à sa petite collection personnelle et veut absolument que son neveu hérite de celle-ci. Le fait que Païsios s’applique à recopier, avec quelques modifications, cette liste de donation sur au moins deux autres manuscrits concernés ((Hagion Oros, Monê Ibêrôn 991 (Lambros 5100), f. 191v ; Hagion Oros, Monê Ibêrôn 980 (Lambros 5100), f. 237) est révélateur de l’importance qu’il prête à ce legs précieux pour l’apprentissage de l’art du chantre.
Les sept codices (ἅπαντα τόμοι ζʹ), tous de contenu musical, recensés par Païsios, constituent l’objet du legs de du professeur Kosmas à son neveu. La liste s’ouvre avec la papadikê en question (ἡ παροῦσα παπαδική). On trouve un stichêrarion en trois volumes (σύν τῷ στιχηραρίῳ τόμους γʹ), vraisemblablement les actuels Hagion Oros, Monê Ibêron 978 (Lambros 5098), [[https://pinakes.irht.cnrs.fr/notices/cote/24574/|Hagion Oros, Monê Ibêron 979 (Lambros 5099) et Hagion Oros, Monê Ibêron 980 (Lambros 5100). À ceux-ci s’ajoutent un mathêmatarion (μαθηματαρίῳ), sans doute le ms. codex Hagion Oros, Monê Ibêrôn 991 (Lambros 5111), un kratêmatarion (κρατηματαρίῳ) et un heirmologion (εἱρμολόγιον).
Cette liste de donation nous fait entrer dans la petite bibliothèque personnelle d’un moine, maître de musique byzantine, actif dans le monastère d’Ivêrôn dans la seconde moitié du 17e s. (Zêzimos, 2007) Les ouvrages cités constituent en quelque sorte les manuels de base pour l’apprentissage de l’art du chant ecclésiastique, qui est même qualifiée de ἐπιστήμη. Kosmas tient à sa petite collection personnelle et veut absolument que son neveu hérite de celle-ci. Le fait que Païsios s’applique à recopier, avec quelques modifications, cette liste de donation sur au moins deux autres manuscrits concernés ((Hagion Oros, Monê Ibêrôn 991 (Lambros 5100), f. 191v ; Hagion Oros, Monê Ibêrôn 980 (Lambros 5100), f. 237) est révélateur de l’importance qu’il prête à ce legs précieux pour l’apprentissage de l’art du chantre.
Personne
Type | Notice | Date | Lieu | Commentaire | |
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a été élaboré(e) par
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Paisios Ibēritēs (17e s.) |
Anna Lampadaridi (04/07/2024 15:55)
Cahal Taaffe (19/11/2024 18:07)