Poncelin de La Roche-Tilhac, Jean-Charles (1746-1828)

Personne
 
"Poncelin de La Roche-Tilhac, Jean-Charles (1746-1828)" dans la base Bibale (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/60588). Consultation du 09/05/2024.
Personne physique  
Poncelin de La Roche-Tilhac, Jean-Charles  
Jean-Charles Poncelin de La Roche-Tilhac  
Jean-Charles Poncelin de La Roche-Tilhac  
Jean-Charles Poncelin  
Jean-Charles Poncelin-Debarle  
M. P. D. L. C. A. A. P.  
Poutavery  
1746  
1828  
Homme(s)  
   

Natif de Dissay, près de Poitiers, fils d'un employé de la gabelle. Chanoine de Notre-Dame de Montreuil-Bellay (Anjou) et docteur en droit, il achète une charge de conseiller à la Table de marbre et s'établit à Paris. Auteur de compilations historiques et juridiques et de publications semi-périodiques qu'il diffuse souvent lui-même à partir de 1781, à son adresse de la rue Garancière. Devenu journaliste à la faveur de la Révolution, il lance dès le 15 juin 1789 le "Cour[r]ier français", imprimé et diffusé par Gueffier jeune, devenu le 1er nov. 1793 "Cour[r]ier républicain". Le "Courrier" est diffusé alors par le libraire Debarle, au "Bureau général des journaux", avec qui Poncelin semble avoir été associé à la même adresse (rue du Hurepoix, quai des Augustins, n° 17) ; épouse d'ailleurs une (Marie-Geneviève-) Béatrix Debarle, sœur ou parente du précédent. Après le 9-Thermidor, Poncelin et son journal passent ouvertement au royalisme (de même pour la "Gazette française" qu'il a créée en janv. 1792 avec Joseph Fiévée pour rédacteur). Accusé d'avoir "provoqué au rétablissement de la royauté", condamné à mort le 26 oct. 1795 par le conseil militaire de la section du Théâtre-Français, il réussit à se cacher. Rentré à Paris, il y reprend son activité polémique au cours de l'année 1796. En janv. 1797, par représailles, des militaires l'outragent et le fouettent dans l'appartement du directeur Barras ; cette "poncelinade" fait scandale. Le 18 fructidor an V (4 sept. 1797), les journaux royalistes sont supprimés, les presses du "Courrier" brisées, les caractères jetés à la Seine et Poncelin, condamné à la déportation ainsi que ses rédacteurs et imprimeurs, doit fuir à nouveau. Reparaît après le 18-Brumaire (9 nov. 1799) et, ne pouvant plus exercer le journalisme, reprend la librairie tenue en association avec sa femme et Debarle. Publie notamment ses propres écrits (1797-1804). En faillite ainsi que son épouse le 10 fév. 1804, il continue néanmoins à exercer jusque vers 1806. Qualifié d'"ancien libraire" lors de la vente partielle de son fonds (24 fév. - 15 mars 1806, catalogue imprimé). Nouvelle vente au profit de ses créanciers les 1er-3 mars 1809 (catalogue imprimé). Quitte Paris en 1811 et se retire à sa maison de campagne d'Ouarville, près de Voves (Eure-et-Loir), où il décédera le 1er nov. 1828.  
artisan du livre/imprimeur-libraire  
   

Giada Rita Fardella (29/09/2021 15:08)
Giada Rita Fardella (29/09/2021 15:08)