PERSONNE

Saint-Jean, Antoine de (seigneur d'Aunoux, maître de camp, ?-1569)

 
"Saint-Jean, Antoine de (seigneur d'Aunoux, maître de camp, ?-1569)" dans la base Bibale (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/55579). Consultation du 21/12/2024.
Personne physique  
Saint-Jean, Antoine de (seigneur d'Aunoux, maître de camp, ?-1569)  
Antoine de Saint-Jean, seigneur d'Aunoux  
1569  
Homme(s)  
   

Ambiguïté sur la date chez Gaignières, où il est indiqué qu'il est mort en 1562.
Maître de camp dans l'armée catholique, il s'illustra à la défense de Lusignan et fut tué le 23 août 1569 au siège de Poitiers (Madeleine des Roches, Catherine des Roches, Les Œuvres, édition critique par Anne R. Larsen, Droz, Textes littéraires français, 1993, p. 117, n. 101)
Vienne, Poitiers, église Notre-Dame-La-Grande. Cette épitaphe d’Antoine d’Aunoux avait été peinte au bas du portrait d’Antoine de Saint-Jean, seigneur d’Aunoux, qui fut inhumé en grande pompe dans l’église Notre-Dame. On l’y voyait encore en 1790. Elle fut composée par le poète Nicolas Rapin, en hommage à ce brave mestre du camp des bandes de Piémont et du régiment de Brissac qui fut tué d’un coup de mousquet le 23 août 1569, au siège de Poitiers, par l’amiral de Coligny. L’épitaphe latine a été conservée dans L’histoire du Poitou de Thibaudeau, 258. D’Aunoux, qui s’était distingué sous les règnes de François 1er et Henri II contre les Espagnols en Italie a pris par la suite une part active aux guerres de Religion. Commandant de la place de Saint-Maixent et disposant d’une partie du régiment de Brissac et des bandes de Piémont, il fut appelé par le comte du Lude, gouverneur du Poitou, assiégé dans Poitiers depuis le 27 juillet par l’armée protestante dirigée par l’amiral Coligny. D’Aunoux, avec 500 soldats d’élite, quitta Saint-Maixent dans la nuit du 31 juillet, força le retranchement qui défendait les abords de la porte de la Tranchée et fut reçu en libérateur dans les murs de Poitiers par le lieutenant général Jean de La Haye. Il prit dès lors une part très active à la défense de la ville et ce fut à l’attaque d’une tour, dont le capitaine La Noue Bras de Fer s’était emparée, qu’il reçut à la tête le coup de mousquet dont il trépassa (Jacques JARRY, Corpus des inscriptions latines et étrangères du Poitou. Tome 3 : périodes Renaissance (1453-1643) et Moderne (1643-1789), p. 129). Voir aussi épitaphe d'Antoine de Saint-Jean dans Liberge M., Le Siège de Poitiers, 1846, p. 143-144.  
     
Perrine Mesguen (01/10/2019 14:45)
Perrine Mesguen (02/02/2021 21:57)