TEXTE MANUSCRIT OU ÉDITION
Auxerre, Trésor de la cathédrale, n°006, vol. 2, f. 120-125v : calendrier
(Mention de la relique de saint Maurice à la date du 12 mai. Date même où en 1267 saint Louis fait don des reliques de saint Maurice à l'archevêque Vincent de Tours. (Henri Guerlin, « L’église de Saint-Julien de Tours », Bulletin Monumental, 1921, n°80, p. 186-187))
(Montre bien l'origine bénédictine de l'abbaye où est usage le manuscrit Saint-Julien de Tours.)
(Odon de Cluny, abbé de Cluny de 926 à 942 est issu de la touraine et fut chanoine de Saint-Martin de Tours. Avec Theotolon (ancien moine de Cluny, et chanoine de Saint-Martin de Tours) archevêque de Tours, ils font reconstruire l'abbaye de Saint-Julien de Tours en 937 et elle devient ainsi une nouvelle congrégation bénédictine gouvernée par Odon.)
(L’abbaye Saint-Julien de Tours possédait auparavant le vocable de Saint-Maurice. La cathédrale Saint-Gatien de Tours en possédait également le vocable jusqu’au 15e siècle. Des reliques du saint avaient été trouvées par Grégoire de Tours à Saint-Martin de Tours où elles avaient été mises à l’abris suite aux invasions normandes. (J. Bernard de Montmélian, Saint Maurice et la légion thébéenne, Tome II, Paris, 1888, p. 75).)
(Les saints Julien et Ferreol sont associés dans la Passio S. Ferreoli. Ce sont deux soldats unis par leur foi chrétienne et qui subissent le même martyre. Julien correspond au saint Julien de Brioude. Grégoire de Tours en confie les reliques à des moines d’origine auvergnate pour fonder l’abbaye Saint-Julien de Tours. (Henri Guerlin, « L’église de Saint-Julien de Tours », Bulletin Monumental, 1921, n°80, p. 186-187))
Livre (exemplaire)
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Auxerre, Trésor de la cathédrale, n°006, vol. 2 |