PERSONNE
Daquin, Joseph (1732-1815)
"Daquin, Joseph (1732-1815)" dans la base Bibale (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/42531). Consultation du 21/12/2024.
Personne physique
Daquin, Joseph
Joseph Daquin
après 1732
1815/07/11
Homme(s)
Né à Chambéry d’une vieille famille bourgeoise, il va passer son doctorat de médecine à Turin. On le voit aller à Paris et à Montpellier avant de revenir définitivement à Chambéry. Il a herborisé avec Rousseau dans les Bauges, et joué à la paume avec le comte d’Artois, frère de Louis XVI. Célibataire ayant à sa charge deux sœurs infirmes et une mère malade, constamment dévoué à ses malades il eut une vie fort occupée mais sans éclats.
Dès 1765 il fut membre de la loge des « trois mortiers » puis de la loge de la Sincérité. Il participe en 1772 à la fondation de la « société d’agriculture, des arts et du commerce de Chambéry ». Il fut élu officier municipal de 1792 à 1796 (démission) puis de 1797 à 1804 devint professeur d’histoire naturelle à l’école centrale de Chambéry jusqu’à la disparition de celle-ci
En 1800 il entre au Conseil général du département mis en place par Bonaparte (jusqu’en 1806) et en 1804 au jury médical du département. Il prend également la charge de bibliothécaire de la Ville de Chambéry.
Ce précurseur de la psychiatrie, considéré comme l’un des premiers aliénistes, est surtout connu pour avoir été médecin de l’hospice de sa ville natale à partir de 1768. Il va ensuite prendre en charge, vingt ans plus tard, les « insensés ». Les observations qu’il mène et les traitements qu’il expérimente l’amènent à rédiger trois ans plus tard La Philosophie de la folie (1791), ouvrage où l’excellent praticien qu’il est se double, en bon fils des Lumières, d’un philanthrope
Il meurt d’une fluxion de poitrine le 11 juillet 1815 en pleine occupation autrichienne.
Dès 1765 il fut membre de la loge des « trois mortiers » puis de la loge de la Sincérité. Il participe en 1772 à la fondation de la « société d’agriculture, des arts et du commerce de Chambéry ». Il fut élu officier municipal de 1792 à 1796 (démission) puis de 1797 à 1804 devint professeur d’histoire naturelle à l’école centrale de Chambéry jusqu’à la disparition de celle-ci
En 1800 il entre au Conseil général du département mis en place par Bonaparte (jusqu’en 1806) et en 1804 au jury médical du département. Il prend également la charge de bibliothécaire de la Ville de Chambéry.
Ce précurseur de la psychiatrie, considéré comme l’un des premiers aliénistes, est surtout connu pour avoir été médecin de l’hospice de sa ville natale à partir de 1768. Il va ensuite prendre en charge, vingt ans plus tard, les « insensés ». Les observations qu’il mène et les traitements qu’il expérimente l’amènent à rédiger trois ans plus tard La Philosophie de la folie (1791), ouvrage où l’excellent praticien qu’il est se double, en bon fils des Lumières, d’un philanthrope
Il meurt d’une fluxion de poitrine le 11 juillet 1815 en pleine occupation autrichienne.
Bulletin / Société des amis du Vieux Chambéry (1981).. pp 52-53
Provenance
Type | Notice | Date | Lieu | Commentaire | |
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est représenté(e) par
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Ex-libris de Joseph Daquin |
Sophie Manavella (10/12/2019 17:29)
Sophie Manavella (19/05/2020 10:52)