personne : Gaius Plinius Secundus (23-79)

Général

Type de personne

Personne physique

Nom principal

Gaius Plinius Secundus

Nom secondaire

Plinius maior

Balinus

Pline l'Ancien

Caius Plinius Secundus

Gaio Plinio Secondo

Date de naissance

Date de mort

Sexe

Homme(s)

Commentaire

Nos informations sur la vie de Pline l’Ancien dérivent de trois sources : les épîtres de son neveu Pline le Jeune qui décrivent son activité littéraire et sa mort (Epistulae III 5 et VI 16, 20) ; un probable fragment biographique contenu dans la section De historicis du De viris illustribus suétonien perdu ; les notices autobiographiques occasionnelles insérées dans l'unique oeuvre plinienne qui ait survécu, la Naturalis Historia. Pline, né à Côme (Italie du Nord) en 23 ou 22 après J.-C. d’une famille de rang équestre, a suivi le cursus typique, en servant entre 46 et 58 dans des troupes postées le long du Rhin; la première phase de sa carrière a influencé sa production historique et technique, en commençant par le petit traité sur la chevalerie De iaculatione equestri. À cette époque, il a conçu la biographie en deux livres de son commandant, De vita Pomponii Secundi ; mais il a surtout tiré de son expérience les matériaux pour raconter en vingt livres les Bella Germaniae, des guerres des Cimbres (113-101) et des campagnes de César jusqu’aux campagnes de 47. Sous Néron, Pline a peut-être entrepris une carrière judiciaire et il s’est consacré à la rédaction d’un guide d’art oratoire en six livres (Studiosus ou Studiosi) et aux recherches grammaticales et linguistiques du Dubius Sermo. Après la mort de Néron, il a probablement assuré des fonctions publiques dans les provinces et en Italie, en composant dans le même temps ses ouvrages majeurs: le A fine Aufidii Bassi, résumé des événements politiques des années 50-70, et la Naturalis Historia, une énorme fresque du monde naturel, de l’histoire et de l’art, qui a connu une longue gestation, peut-être de la première moitié des années 50 jusqu’à 77 ou 78, quand Pline l’offrit à l’empereur Titus assortie d'une épître dédicatoire solennelle. En tant que commandant de la flotte de Misène (Miseno), il partit le 24 août 79 pour venir en aide aux victimes de l’éruption du Vésuve, et mourut durant cette mission.