SOURCE
Inventaire: Patmos, Monastère de Saint-Jean-le-Théologien - 1858(a)
"Inventaire: Patmos, Monastère de Saint-Jean-le-Théologien - 1858(a)" dans la base Bibale (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/111344). Consultation du 07/11/2024.
1858/06/
Κατάλογος τῶν χειρογράφων είς μεμβράναν βιβλίων τῶν εὑρισκομένων ἐν τῇ βιβλιοθήκῃ τῆς ἱερᾶς καὶ βασιλικῆς Μονῆς τοῦ Θεολόγου ἐν τῇ νήσῳ Πάτμῳ καὶ διάφορα ἐπίσημα ἔγγραφα, ἐπίσις καὶ διάφοροι σημειώσις
L'inventaire se trouve dans le ms.: Bucuresti, Bibl. Academiei Române 1257, ff. 3-6. L’inventaire occupe les ff. 3-6 d’un codex en papier qui transmet divers documents liés au monastère Saint-Jean-le-Théologien, et notamment à sa bibliothèque. L’inventaire des manuscrits de parchemin ouvre le volume ; il est suivi d’un inventaire des archives conservés dans le monastère. Une note au f. 2 nous apprend que ce codex, qui constitue une sorte de registre, appartenait à Iôannês Gkikas (Ἰωάννης Γκίκας), qualifié de πρίγκηψ, gouverneur, de l’île de Samos. Originaire de Bucarest, cet érudit s’efforça de mettre en valeur le patrimoine culturel de l’île (MARINESCU, 1998, p. 453-465). Le recensement date du mois de juin de l’an 1858.
Une main anonyme énumère 120 entrées qui correspondent à autant de codices. L’entrée consiste en un bref intitulé, précédé d’un chiffre qui ne correspond pas forcément à une cote ; les manuscrits sont cités en ordre numérique croissant. D’après une note au f. 6, à la fin du catalogue, ces manuscrits ne sont pas datés (ἅπαντα ταῦτα τὰ χειρόγραφα δὲν φέρουσι χρονολογίαν). Il s’agit surtout d’œuvres patristiques (La patristique constitue le gros du recueil (Basile le Grand, Grégoire de Nysse). La théologie post-byzantine est également représentée (par ex., 69. Συμεὼν Θεσσαλονίκης), ainsi que la liturgie ; en revanche, la littérature profane est quasiment absente.
Ce recensement reflète sans doute les centres d’intérêt de son commanditaire et ne donne qu’une image partielle du fonds du monastère. Son importance réside dans le contexte de sa confection : l’intérêt de cet homme politique, qui était aussi un lettré, pour le fonds du monastère est révélateur de l’importance qu’il conservait encore au milieu du 19e s.
Une main anonyme énumère 120 entrées qui correspondent à autant de codices. L’entrée consiste en un bref intitulé, précédé d’un chiffre qui ne correspond pas forcément à une cote ; les manuscrits sont cités en ordre numérique croissant. D’après une note au f. 6, à la fin du catalogue, ces manuscrits ne sont pas datés (ἅπαντα ταῦτα τὰ χειρόγραφα δὲν φέρουσι χρονολογίαν). Il s’agit surtout d’œuvres patristiques (La patristique constitue le gros du recueil (Basile le Grand, Grégoire de Nysse). La théologie post-byzantine est également représentée (par ex., 69. Συμεὼν Θεσσαλονίκης), ainsi que la liturgie ; en revanche, la littérature profane est quasiment absente.
Ce recensement reflète sans doute les centres d’intérêt de son commanditaire et ne donne qu’une image partielle du fonds du monastère. Son importance réside dans le contexte de sa confection : l’intérêt de cet homme politique, qui était aussi un lettré, pour le fonds du monastère est révélateur de l’importance qu’il conservait encore au milieu du 19e s.
Personne
Type | Notice | Date | Lieu | Commentaire | |
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a été commandité(e) par
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Gkikas, Iōannēs (19e s.) |
Anna Lampadaridi (04/07/2024 15:55)
Cahal Taaffe (26/09/2024 15:25)