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Inventaire: Athos, Kosmas Ivêritês - 1693
"Inventaire: Athos, Kosmas Ivêritês - 1693" dans la base Bibale (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/111244). Consultation du 03/12/2024.
1693/05/01
Τὸ παρῶν Τριόδιον μετὰ τοῦ Πεντηκοσταρίου...
L'inventaire se trouve dans le ms.: Hagion Oros, Monê Ibêrôn 980 (Lambros 5100), f. 237. L’inventaire se trouve au f. 237 d’un codex en papier datable de la seconde moitié du 17e s. (1685, selon une note qui se trouverait à la fin du Pentêkostarion, selon Lambros, II, 1900, p. 243 ; ca 1680, selon Stathis, III, 1993, p. 792, qui ne mentionne pas cette note), qui transmet le troisième volume d’un stichêrarion ; celui-ci contient un triôdion et un pentêkostarion. Ce manuscrit musical, dans un excellent état de conservation (Stathis, III, 1993, p. 794) est dû à la main du moine Kosmas Ivêritês Makedôn (Κοσμᾶς Ἰβηρίτης ὁ Μακεδών) (Stathis, III, 1993, p. 794), professeur de musique (μουσικὸς διδάσκαλος). (Zêzimos, 2007).
La note avec mention de livres se trouve au f. 237, à la fin du codex, une hymne commençant par Εἰλικρινῶς ποθήσαντες (f. 224).
La note, datée du premier mai 1693 (ἐν μηνϊ μαϊ αχϞγ), comprend les codices que Kosmas Ivêritês, professeur de musique ecclésiastique (μουσικοῦ διδασκάλου παπα κύρ Κοσμά), laissa en héritage par testament (δι ἐνδιαθίκου αὐτοῦ παραγγελήας) à son neveu, nommé aussi Kosmas (εδωθισαν του ανεψιού αυτου μουσικοῦ Κοσμά μοναχοῦ), afin qu’il poursuive sa formation de chantre (δια να τελιώσει την ψαλτικῆν επιστίμην), et s’en serve toute sa vie (καὶ χρήσιται τἄυτα εφόρους ζωῆς αὐτοῦ). Après le décès de ce dernier, les manuscrits devaient demeurer dans le katholikon du monastère d’Ivêrôn, auquel ils avaient été consacrés (μετά δέ τήν αυτοῦ αποβίωσιν να εἶναι αφιερομένα τελείως εις το καθολικῶν καί μί ἀλεως γένη οὔτε δορεάν οὔτε ετερω τηνή τρόπο αποξενοθῶσι ἐκ τἄυτης τῆς ἠμετερας βασιλικῆς τῶν Ιβήρῶν). La transgression de ce commandement serait considérée comme un sacrilège (καῖ ὁ παραβένων ἐχέτω τω επιτήμιον τῶν ϊἐροσύλων). La note est due, sauf erreur, à la main de Païsios, higoumène et skeuophylax du monastère Ivêrôn, qui est l’auteur de la note afférente au f. 191v du ms. Hagion Oros, Monê Ibêrôn 970 (Lambros 5090). (Stathis, III, 1993, p. 795).
Le legs de Kosmas consiste en sept codices (ἅπαντα τόμοι ζ’ὑπήρχων), tous de contenu musical : le présent codex, le premier volume d’un stichêrarion contenant un triôdion et un pentêkostarion (Τὸ παρῶν Τριόδιον μετὰ τοῦ Πεντηκοσταρίου), les deux autres volumes du stichêrarion (vraisemblablement les codices actuels Hagion Oros, Monê Ibêron 978 (Lambros 5098) et Hagion Oros, Monê Ibêron 979 (Lambros 5099), un mathêmatarion (Μαθηματαρίου), sans doute le codex Hagion Oros, Monê Ibêrôn 991 (Lambros 5111), une papadîkê (Παπαδικϊ), sans doute le codex Hagion Oros, Monê Ibêrôn 970 (Lambros 5090), un kratêmatarion (Κρατηματαρίω) et un heirmologion (Ηρμολόγιον).
Cette liste de donation nous fait pénétrer dans la petite bibliothèque personnelle d’un moine, maître de musique byzantine, actif dans le monastère d’Ivêrôn dans la seconde moitié du 17e s. (Zêzimos 2007) Les ouvrages cités constituent en quelque sorte les manuels de base pour l’apprentissage de l’art de chant ecclésiastique. Kosmas tient à sa petite collection personnelle et veut absolument que son neveu hérite de celle-ci. Le fait que Païsios s’applique à recopier, avec quelques modifications, cette liste de donation sur au moins deux autres manuscrits (concernés (Hagion Oros, Monê Ibêrôn 970 (Lambros 5090), f. 119v ; Hagion Oros, Monê Ibêrôn 991 (Lambros 5100), f. 191v) est révélateur de l’importance qu’il prête à ce legs précieux pour l’apprentissage de l’art du chantre.
La note avec mention de livres se trouve au f. 237, à la fin du codex, une hymne commençant par Εἰλικρινῶς ποθήσαντες (f. 224).
La note, datée du premier mai 1693 (ἐν μηνϊ μαϊ αχϞγ), comprend les codices que Kosmas Ivêritês, professeur de musique ecclésiastique (μουσικοῦ διδασκάλου παπα κύρ Κοσμά), laissa en héritage par testament (δι ἐνδιαθίκου αὐτοῦ παραγγελήας) à son neveu, nommé aussi Kosmas (εδωθισαν του ανεψιού αυτου μουσικοῦ Κοσμά μοναχοῦ), afin qu’il poursuive sa formation de chantre (δια να τελιώσει την ψαλτικῆν επιστίμην), et s’en serve toute sa vie (καὶ χρήσιται τἄυτα εφόρους ζωῆς αὐτοῦ). Après le décès de ce dernier, les manuscrits devaient demeurer dans le katholikon du monastère d’Ivêrôn, auquel ils avaient été consacrés (μετά δέ τήν αυτοῦ αποβίωσιν να εἶναι αφιερομένα τελείως εις το καθολικῶν καί μί ἀλεως γένη οὔτε δορεάν οὔτε ετερω τηνή τρόπο αποξενοθῶσι ἐκ τἄυτης τῆς ἠμετερας βασιλικῆς τῶν Ιβήρῶν). La transgression de ce commandement serait considérée comme un sacrilège (καῖ ὁ παραβένων ἐχέτω τω επιτήμιον τῶν ϊἐροσύλων). La note est due, sauf erreur, à la main de Païsios, higoumène et skeuophylax du monastère Ivêrôn, qui est l’auteur de la note afférente au f. 191v du ms. Hagion Oros, Monê Ibêrôn 970 (Lambros 5090). (Stathis, III, 1993, p. 795).
Le legs de Kosmas consiste en sept codices (ἅπαντα τόμοι ζ’ὑπήρχων), tous de contenu musical : le présent codex, le premier volume d’un stichêrarion contenant un triôdion et un pentêkostarion (Τὸ παρῶν Τριόδιον μετὰ τοῦ Πεντηκοσταρίου), les deux autres volumes du stichêrarion (vraisemblablement les codices actuels Hagion Oros, Monê Ibêron 978 (Lambros 5098) et Hagion Oros, Monê Ibêron 979 (Lambros 5099), un mathêmatarion (Μαθηματαρίου), sans doute le codex Hagion Oros, Monê Ibêrôn 991 (Lambros 5111), une papadîkê (Παπαδικϊ), sans doute le codex Hagion Oros, Monê Ibêrôn 970 (Lambros 5090), un kratêmatarion (Κρατηματαρίω) et un heirmologion (Ηρμολόγιον).
Cette liste de donation nous fait pénétrer dans la petite bibliothèque personnelle d’un moine, maître de musique byzantine, actif dans le monastère d’Ivêrôn dans la seconde moitié du 17e s. (Zêzimos 2007) Les ouvrages cités constituent en quelque sorte les manuels de base pour l’apprentissage de l’art de chant ecclésiastique. Kosmas tient à sa petite collection personnelle et veut absolument que son neveu hérite de celle-ci. Le fait que Païsios s’applique à recopier, avec quelques modifications, cette liste de donation sur au moins deux autres manuscrits (concernés (Hagion Oros, Monê Ibêrôn 970 (Lambros 5090), f. 119v ; Hagion Oros, Monê Ibêrôn 991 (Lambros 5100), f. 191v) est révélateur de l’importance qu’il prête à ce legs précieux pour l’apprentissage de l’art du chantre.
S. Lambros, Kατάλογος τῶν ἐν ταῖς βιβλιοθήκαις τοῦ Ἁγίου Ὄρους ελληνικῶν κωδίκων, Cambridge, 1900, p. 243 (source : éditions)
Anna Lampadaridi (04/07/2024 15:55)
Cahal Taaffe (19/11/2024 18:13)