SOURCE

Inventaire: Aroania, Monastère des Saints-Théodores - 1820

 
"Inventaire: Aroania, Monastère des Saints-Théodores - 1820" dans la base Bibale (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/111239). Consultation du 18/11/2024.
Enumération / Inventaire  
1820/12/25  
1820 : Δεκεμβρίου 25 : Κάμνωμεν ἐνθύμησις. ἦλθεν ὁ κύριος νικηφόρος / 1 : πηδάλια  
L'inventaire se trouve dans le ms.: Aroania, Monê tôn Hagiôn Theodôrôn 22, p. 101. L’inventaire se trouve à la p. 101 du nouveau « grand codex » du monastère des Saints Théodores. D’après une note à la p. 3, le codex fut copié par un moine du monastère appelé Philothée Rhodopoulos (Φιλόθεος Ροδόπουλος) le 25 juillet 1835 mais contient plusieurs notes plus anciennes que l’on aurait copiées tôn Hagiôn Theodôrôn, 11 (selon BEÈS, 1906, p. 72). Copiées du précédent « grand codex » du monastère, le ms. Aroania, Monê tôn Hagiôn Theodôrôn, 11 (selon BEÈS, 1906, p. 72).
Une main anonyme recense une douzaine de livres dont l’archimandrite Nicéphore, originaire de la bourgade de Sopoton, aurait fait don au monastère des Saints-Théodores, à son retour de Moscou, le 25 décembre 1820. Selon BEÈS, 1906, p. 73, n. 2, il s’agit d’un archimandrite de Constantinople dont on trouve une dédicace dans le monastère de l’Annonciation situé dans la ville de Sopoton à Aroania.
La description des livres se limite à une brève indication de contenu, à un titre abrégé ou au nom de l’auteur ; un chiffre désignant le nombre de volumes précède l’intitulé. La distinction entre manuscrits et imprimés n’est pas explicitée. Le terme βιβλιαράκιον, qui doit indiquer un petit format, est attribué à un livre de contenu liturgique ainsi qu’à deux livrets définis comme σκαβόνικα, vraisemblablement en slavon ou dans une langue slave (lire σλαβόνικα). Le terme σῶμα, souvent utilisé pour désigner un manuscrit en parchemin (ATSALOS, 2004, p. 67-69), peut s’appliquer aussi au tome d’un imprimé.
Dans la liste de donation de Nicéphore, on trouve deux ouvrages qui proviennent des partisans de l’hésychasme : un livre, dont on ne précise pas le titre, de Symeôn de Thessalonique (συμεὼν θεσσαλονίκης), moine érudit du 15e s. (MAKRÈS, 2002 ; HAWKES-STEEPLES, 2011) ainsi que le Pédalion (πηδάλιον), un manuel de droit canonique composé à la fin du 18e s. par Nicodème l’Hagiorite,, érudit et moine au mont Athos.
Nicéphore dédie aussi au monastère des Saints-Théodores aussi trois ouvrages traduits par des représentants des « Lumières grecques » (expression qui est dûe à Dèmaras, voir KITROMILIDES-LAFERRIÈRE, 2006, p. 26). On y trouve deux traductions d’Eugenios Voulgarès : Τελετουργία ἱερά, ἤτοι διατύπωσις σύντομος τῶν ἱεροτελεστιών τῶν ἐν τῇ ὀρθοδόξῳ γραικο-ρωσιακῇ ἐκκλησίᾳ de Gavriil Petrov (τελετουργία Ἱερά), parue à Saint-Pétersbourg en 1779, et Περὶ τῆς ἐκπορεύσεως τοῦ Ἁγίου Πνεύματος ἐκ μόνου του πατρός d’Adam Zoernikav (ἀδάμ ζηρνικάβιος), parue également à Saint-Pétersbourg, en deux volumes, en 1779. Concernant ce dernier, le rédacteur de l’inventaire précise que l’autre volume de cet ouvrage (τὸ ἄλλο σῶμα ζηρνικάβιος) fut donné à l’école de Sopoton. Notons que la transcription en grec ζηρνικάβιος du nom Zoernikav est assez originale. La troisième pièce qui se rattache au siècle des Lumières en Grèce est la traduction d’un ouvrage de Jean Marie Bernard Clément par Nikèphoros Théotokès : Ἀπόδειξις τοῦ κύρους τῶν τῆς Νέας, καὶ Παλαιᾶς Διαθήκης βιβλίων, καὶ τῆς ἐν αὐτοῖς ἀληθείας ὑπεράσπισις : ἡ Ἀνασκευή τῆς τοῦ Βολτέρου βίβλου, τῆς καλουμένης τελευταῖον διερμηνευθείσης διαθήκης, ἐκ τῆς Γάλλων φωνῆς μεταφρασθεῖσα, ἧπερ προσετέθησαν καὶ τινές σημειώσεις (ἀνασκευή τῆς τελευταῖον διερμηνευθείσης διαθήκης).  
grec    
monastère    
hésychasme    
lumières    
Grèce    
   

Personne

Type Notice Date Lieu Commentaire

a pour autre possesseur
Aroania, Monastère des Saints-Théodores
  
Anna Lampadaridi (04/07/2024 15:55)
Cahal Taaffe (26/09/2024 15:03)