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Inventaire: Andros, Ecole Hagias Triados - 1830(b)
"Inventaire: Andros, Ecole Hagias Triados - 1830(b)" dans la base Bibale (permalink : https://bibale.irht.cnrs.fr/111233). Consultation du 23/11/2024.
1830/07/
1830 : κατὰ Ἰούλιον / Κατὰ τὴν ἰδιόχειρον ἔγγραφον ἐπιταγήν τοῦ... / Τόμ : / 13 ἅπαντα τοῦ χρυσοστόμου
L'inventaire se trouve dans le ms.: Andros, Dêmotiko Scholeio Korthiou (Hagias Triados) 17, p. 53-56. L’inventaire occupe les p. 53-56 du « codex de l’École » qui est un recueil factice de divers documents concernant l’histoire de l’institution, écrits par des mains différentes au cours du 19e s. La liste de donation en question est l’un des quatre textes dans le manuscrit qui nous renseignent sur le fonds de la bibliothèque de l’École dans les années 1830-1835. Dans une note en haut de la p. 53, datée du mois de juillet 1830, Pangkratios précise qu’il s’agit de livres qui appartenaient à Samuel, le fondateur, de l’École qui légua sa collection à l’École Hagias Triados, comme il le déclare dans une lettre autographe. Il s’agit vraisemblablement de la lettre transmise à la p. 57 du même codex, écrite à Constantinople et datée du 30 octobre 1827 : Samuel, à l’occasion de son départ pour la Valachie et craignant que la mort ne l’atteigne, fait connaître sa volonté de faire don de tous ses livres, ceux qui étaient déjà dans l’île d’Andros ainsi que ceux qui étaient à Constantinople, à l’École Hagias Triados (ἀφιερώνω εἰς τὴν αὐτὴν σχολὴν ἅπαντα τὰ βιβλία μου ὅσα ἤδη εὑρίσκονται εἰς τὴν βιβλιοθήκην τῆς ῥηθείσης σχολῆς καθὼς καὶ ὅσα ἐνταῦθα εἰς Κωνσταντινούπολιν). Il confie cette mission à Pagkratios. Le présent inventaire, qui recense les livres de la collection de Samuel qui se trouvaient probablement déjà à Andros, doit donc être mis en relation en particulier avec celui des p. 50-51 du même codex, qui recense les livres envoyés de Constantinople (Andros, École Hagias Triados – 1830 (a)) : les deux listes sont complémentaires et permettent de se faire une idée de la richesse de la collection de Samuel, fondateur de l’École Hagias Triados. Pangkratios recense cent vingt-et-un titres. À la fin de la liste (p. 56), Geôrgios Kampanès (Γεώργιος Καμπάνης, directeur de l’École (ἐπίτροπος τῆς Σχολῆς, après lequel signe également un autre directeur du nom de Π. Καμπάνης – voir l’inventaire Andros, Ecole Hagias Triados – 1830 (c)) ajoute neuf livres, ce qui conduit à un total de cent trente. La description est concise et se limite à un titre abrégé, au nom de l’auteur ou à une brève présentation du contenu. Le chiffre qui précède l’intitulé indique le nombre de volumes, comme le mot Τόμ(οι) placé en haut de la colonne l’indique. Le terme σώματα est plus rarement employé à l’intérieur des titres pour désigner la même réalité : 2 ρῆτορικῆς σώματα τοῦ Παρίου (p. 53), 2 σώματα συμεῶνος θεσσαλονίκης (p. 55). Les livres recensés sont vraisemblablement tous des imprimés, sauf deux manuscrits dont le contenu n’est pas explicité : 2 βίβλίον χειρογράφων (p. 55). Pour les quatre volumes contenant des œuvres d’Italikos, on précise que la reliure est en parchemin : 4 Ἰταλικοῦ μεμβραιοδεμένων. Une main postérieure ajouta de petites croix devant certains titres, sans doute ceux qui attirèrent son intérêt. Les livres sont cités sans ordre particulier et couvrent plusieurs domaines de la littérature grecque, dans sa longue durée. À côté de certains ouvrages classiques : 2 πλουτάρχου (p. 53) / 4 ξενοφῶντος / 2 ὀμήρου / 1 πινδάρου – à propos de cet ouvrage, on donne en note le nom du directeur de l’école au moment où il fut envoyé (p. 54) / 1 λόγων Ἰσοκράτη καὶ ἐπιστολῶν (p. 55), on trouve maintes pièces de la littérature patristique : 13 ἅπαντα τοῦ χρυσοστόμου / 4 ἅπαντα τοῦ Ἀθανασίου / 4 τοῦ θεοφυλάκτου βουλγάρεως (p. 53) / 3 ἐπισκόπου γρηγορίου νύσσης / 1 γρηγορίου ναζιανζηνοῦ (p. 54), et, plus largement, byzantine : 2 Ἰωάννου τοῦ δαμασκηνοῦ (p. 53) / 3 ἰωσὴφ βρυεννίου/ 1 ἐπιστολαὶ Φωτίου / 1 πανοπλίας δογματικῆς d’Euthyme Zigabène (p. 54) / 1 λόγων χρυσοκεφάλων – vraisemblablement les homélies de Makarios Chrysokephalos (14e s.) / 2 σώματα συμεῶνος θεσσαλονίκης – moine érudit du 15e s., partisan de l’hésychasme (p. 55). Une place importante est consacrée aux manuels mis à la disposition des élèves comme le Θησαυρὸς Γραμματικῆς de Constantin Karaioannou (2 γραμματικῆς καραιωάνου (p. 54) et d’autres grammaires (2 γραμματικῆς ματθαίου / 2 γραμματικῆς φατζέα (p. 55), le manuel pour enfants Eἰκονολογία παιδική traduit de l’allemand par les frères Kapétanaki : 8 εἰκονολογία Καπετανάκη (p. 54), des dictionnaires de grec : 1 λεξικοῦ βαρύνου/ 1 λεξικοῦ βλάχου (p. 55) / 1 λεξικοῦ Γεωργίου (p. 56). L’apprentissage du russe compte évidemment parmi les objectifs de l’enseignement, comme l’atteste la présence d’un dictionnaire, d’une grammaire et d’une méthode d’apprentissage de cette langue : 1 λεξικοῦ ῥωσικοῦ (p. 55) / 1 γραμματικῆς γραικορωσικῆς / 1 ἁπλορωμαϊκῶν καὶ ῥωσικῶν διαλόγων (p. 56). Les auteurs post-byzantins y sont légion. Les représentants des « Lumières grecques » occupent une bonne partie de la collection : a) Eugène Voulgarès : 2 ἀδολεσχία φιλοθέου (p. 53) et 1 ὁ βʹ ἀδολεσχίας φιλοθέου (p. 56)/ 1 τελετουργίας ἱερᾶς – vraisemblablement la traduction du traité de Gavriil Petrov Τελετουργία ἱερά, ἤτοι διατύπωσις σύντομος τῶν ἱεροτελεστιών τῶν ἐν τῇ ὀρθοδόξῳ γραικο-ρωσιακῇ ἐκκλησίᾳ (p. 54) / 1 τῶν ἀρεσκομένων φιλοσόφοις εὐγενίου (p. 55) / 1 στοιχεῖα μεταφυσικῆς εὐγενίου βουλγάρεως / 1 περὶ διχονοιῶν τῶν ἐν ταῖς ἐκκλησίαις τῆς Πολονίας δοκίμιον ἱστορικὸν καὶ κρητικόν – traduction du traité de Voltaire / 1 στοιχείων γεωμετρίας Εὐγενίου (p. 55) b) Nicéphore Théotokès : 6 μαθηματικὰ Θεοτόκη / 2 Zoιρνικαβίου – il s’agit vraisemblablement de la traduction grecque du traité Περὶ τῆς ἐκπορεύσεως τοῦ Ἁγίου Πνεύματος ἐκ μόνου τοῦ πατρὸς d’Adam Zoernikav (p. 53) / 1 λόγων θεοτόκου (p. 55) / 1 πονήματος χρυσοῦ σαμουὴλ ῥαββὶ τοῦ ἰουδαίου (p. 56) c) Anthimos Gazès : 2 ἐπιτομὴ ἀστρονομίας Ἀνθίμου Γαζῆ / 2 ἀκολουθία Μανουὴλ Σαβὲλ καὶ Ἰσμαὴλ (p. 53) / 1 χημικῆς φιλοσοφίας Γαζῆ (p. 55). On trouve également des auteurs associés au mouvement des « collybades », comme Nicodème l’Hagiorite (1 ἐπιτομῆς ἐκ τῶν προφητανακτοδαβιτικῶν ψαλμῶν (p. 54) / 1 ἀοράτου πολέμου (p. 55), et Athanasios Parios (2 ῥητορικῆς σώματα τοῦ Παρίου (p. 53) / 1 γραμματικῆς Ἀθ. Παρήου (p. 55). Dosithée : 2 δοσιθέου (p. 54) / 1 δοσιθέου (p. 55), et Chrysanthe Notaras (1 γεωγραφία χρυσάνθου (p. 53) / 1 περὶ ὀφφικίων χρυσάνθου (p. 54), y sont également présents. La liste des érudits grecs qui y figurent se poursuit : : Théophile Corydalée (1 γενέσεως καὶ φθορᾶς Κορυδαλεὺς (p. 54); Agapios Landos (1 κυριακοδρομίου ἀγαπίου (p. 55) ; ; Sevastos Kyminètès (1630-1702), 1 δογματικῆς διδασκαλίας ἐξ ἀνατολικῆς ἐκκλησίας (p. 56) ; 56) ; Eustratios Argentès, théologien et médecin (1685-1762), 1 στηλιτεύσεως ῥαντισμοῦ τοῦ κυρίλλου (p. 55) ; Grègorios Vragkovanos (στοιχεῖα λογ. καὶ ἠθ. φιλ. βραγκοβάνου ; traduction du traité de H. J. Gottlieb (p. 53) ; Cornèlios Ioasaph (18e s.), 2 κορνηλίου (p. 55) ; Nikolaos Skoufos (1 συνοπτικὴ ἱστορία σκούφου, précis d’histoire de la littérature grecque traduit du français (p. 53).
Personne
Type | Notice | Date | Lieu | Commentaire | |
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a pour autre possesseur
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Andros, École Hagias Triados | |||
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a été commandité(e) par
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Skazēs, Samuel (19e s.) | |||
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a été élaboré(e) par
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Kampanès, Geōrgios (19e s.) | |||
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a été élaboré(e) par
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Pankratios Androu (19e s.) |
Anna Lampadaridi (04/07/2024 15:55)
Cahal Taaffe (19/11/2024 13:07)